La France n’a pas réussi à convaincre les français d’adopter l’application Stopcovid. Pourtant d’autres pays tels que l’Islande, l’Irlande, la Suisse ont réussi à dépasser la barre des 20 % de téléchargement.
Cela peut s’expliquer parce que ces pays ont choisi un système « décentralisé » qui stocke des données au niveau des smartphones en utilisant la technologie développée par Apple et Google.
C’est un moyen également de garantir le respect de la vie privée des utilisateurs et de limiter les piratages.
Pour réussir, une application doit rassurer ses utilisateurs
Ce qui n’est pas le cas avec un système dit « centralisé » ou la crainte d’une surveillance étatique paralyse le téléchargement des utilisateurs.
À cela ajoutons un manque de transparence dans les informations. En effet, la France n’a publié que partiellement le code source de son application, les professionnels de l’informatique sur la défensive n’ont pas encouragé son utilisation.
Enfin, pour être efficace une application doit être utilisée par au moins 60 % de la population et pour l’instant aucun pays n’est encore arrivé à ce résultat. La technologie n’est pas un remède à l’épidémie.
Porter un masque est un acte de fraternité
Alors, la meilleure solution, tant qu’aucun vaccin n’est trouvé, outre les gestes barrières, c’est le port du masque.
Et porter un masque est finalement un acte de fraternité qui manifeste la volonté de protéger son prochain de soi.
Il est temps que l’on arrête de nous prendre pour des gamins. Un peuple qui épargne n’est pas suicidaire, un peuple qui épargne est vigilant pour sa santé.
Il est temps que l’on nous fasse confiance.
L’activité économique, sociale et culturelle doit être stimulée, nous devons lâcher nos espoirs, ne pas retenir nos projets, c’est la rentrée, renouons avec le début du reste de notre vie.